Mort dans sa quatre vingt troisième année, le
27 octobre 2004, Claude Helffer est l’un des grands acteurs de l’aventure de
l’avant-garde musicale. En effet, alors qu’il est rarement fait mention du rôle
fondamental de l’interprète dans le processus de la création, le nom de cet
immense artiste est indissolublement attaché à la genèse d’un nombre
considérable de partitions pour piano. Né le 18 juin 1922, Claude Helffer est
la figure emblématique de la musique contemporaine pour l’instrument à clavier,
des premières années de l’après Seconde Guerre mondiale jusqu’au seuil du XXIe
siècle. Passionné de quatuor à cordes et d’orchestre, fervent admirateur de
Beethoven, gratifié d’une mémoire exceptionnelle, il a imposé en France le
piano de Béla Bartók et de la Seconde Ecole de Vienne, tout en devenant le
porte-drapeau de la musique de son temps, embrassant un large éventail de
styles, de Gilbert Amy à Iannis Xenakis, et de générations, d’Olivier Messiaen
(né en 1908) à Franck Krawczyk (né en 1969). Sa générosité sans frein, qui
l’incitait à se mettre littéralement au service des créateurs, son esprit
d’analyse hors normes, sa clairvoyance, sa curiosité naturelle qui le poussait
constamment vers la nouveauté, son sens inné de la pédagogie - le premier mardi
de chaque mois de 1976 jusqu’à sa mort, il donnait des master-classes -, sa
force de persuasion ont attiré à lui ses jeunes confrères, compositeurs et
interprètes confondus côtoyés dans les grands centres d’enseignement
internationaux et les cours d’été les plus courus.
vendredi 29 juin 2012
Pour son «Concerts Chez Moi», Maria-Paz Santibañez a rendu un chaleureux hommage à son maître, le pianiste Claude Helffer, qui aurait eu 90 ans le 18 juin
Paris, Villa
Gaudelet, dimanche 24 juin 2012
Maria-Paz Santibañez est de ces élèves que
Claude Helffer aimait à inviter à ses Mardi. Aujourd’hui, elle travaille sur l’édition
critique de la correspondance et des analyses de son maître. C’est en présence
de l’épouse de ce dernier, l’ethnomusicologue Mireille Helffer, que la pianiste
italo-chilienne a donné dimanche dernier un concert à la mémoire de celui qui s’engagea
sans compter pour la musique de son temps. Certes, dans sa sélection, il
manquait des proches de Helffer, particulièrement les jeunes compositeurs qu'il
soutint le plus, Philippe Manoury et Michael Jarrell, ceux de sa génération,
Pierre Boulez et Iannis Xenakis, ainsi que le bien-aimé Beethoven, mais le programme
s’est avéré représentatif du répertoire du grand pianiste et de sa curiosité
naturelle, avec des pages de ses aînés et de ses contemporains qu’il aimait à programmer
et dont il faisait volontiers travailler la musique par ses étudiants. La
pianiste a ouvert son récital sur les Variations
op. 27 (1936) d’Anton Webern (1883-1945). « Il est intéressant de
constater, me disait Claude Helffer dans un long entretien publié peu après sa
mort, qu’à l’époque des Variations, Webern tel qu’il était compris
après-guerre, qui le jugeait très proche de Stravinsky en raison de sa
sécheresse, était en fait expressionniste. Du moins si l’on en croit les
indications extatiques portées sur la partition, “ avec
enthousiasme ”, “ tristement ”, à connotation romantique. Cette
édition est assez curieuse parce qu’elle montre d’un côté le fac-similé des
épreuves, avec les corrections ou les indications de Webern au crayon, qui
passent à l’encre noire, et de l’autre la transcription par le pianiste des
indications que Webern lui a données, les “ officielles ” étant
notées en rouge et les “ suggérées ” en vert. On s’aperçoit ainsi que
le style est très différent et que par exemple les indications métronomiques
données par Webern à son éditeur étaient beaucoup trop rapides. Depuis cette
découverte, j’ai bouleversé mon interprétation des Variations de Webern
en les repensant comme une œuvre qui aurait été écrite par Mahler, mais avec un
langage excessivement concis. » (1) Et c’est précisément vers l’expressionnisme
inhérent à l’atonalité que Maria-Paz Santibañez a tiré les deux mouvements de
cette partition dodécaphonique, en lui donnant une intensité expressive impressionnante.
Béla Bartók est l’un des compositeurs que
Helffer a le plus joués. « Le piano du Bartók que j’affectionne, me confiait
Helffer, non pas pour son côté percutant, mais à cause de la solidité de sa
construction et sa concentration, ce sont les œuvres resserrées qui ne se
diluent pas à l’infini. » (1) Parmi ses pages favorites, la suite En plein air Sz. 81 composée la même
année que la Sonate pour piano avec
laquelle le compositeur l’a créée le 8 décembre 1926. Helffer a d’ailleurs laissé
le témoignage de sa propre conception de l’œuvre dans un enregistrement paru en
1982 (2). Maria-Paz Santibañez, qui n'a proposé que le second cahier, a bien rendu le naturalisme impressionniste des « Musiques
nocturnes », avec cris d’oiseaux, froissements d’ailes et de feuilles
mortes, pour surmonter avec une étonnante
facilité considérant l’envergure de ses mains les chromatismes et le tour
haletant de la « Poursuite » qui conclut le cycle.
Maria Paz Santibañez s’est ensuite tournée
vers Claude Debussy, dont elle a proposé le Livre II des Images, Reflets dans l’eau, Hommage à Rameau et Mouvement. Plus encore
que celui de Bartók, l’univers de Debussy était consubstantiel de Helffer. Il
lui était si proche que, comme je le rappelais en liminaire, il a été du comité
éditorial de l’édition critique élaborée et publiée par les Editions
Durand-Costellat, participant à l’élaboration et à l’analyse des volumes. Comparant
Debussy et Ravel, Helffer me déclarait : « Chez Ravel, toutes les
notes s’entendent, tandis que chez Debussy les harmoniques s’ajoutent les unes
aux autres. Le compositeur Georges Migot, m’avait expliqué que le piano de
Debussy vient du luth, et, avec toutes ses harmoniques, c’est le piano de
Chopin. Ravel est plutôt le clavecin qui oblige à tout jouer, et il faisait la
filiation clavecin, Liszt, Ravel. Cette idée m’est restée. Autre point de
comparaison possible : tout s’entend chez Ravel, on joue tout. A la fin de
la Vallée des cloches, on entend même le grand bourdon de Notre-Dame.
Chez Debussy, les cloches, comme le reste, sont suggérées. Au fond, Debussy écrit
des images ; or, les images, c’est virtuel – c’est le physicien qui parle
–, impossible de les toucher ; Ravel écrit des miroirs, le miroir est un
objet concret que l’on peut toucher. » (1) Malgré les restrictions sonores
de son Kawaï quart de queue, Maria-Paz Santibañez a réussi la gageure de donner
chair à la pensée de son maître, confirmant ainsi combien elle excelle dans la
création debussyste, qu’elle comprend et restitue à la perfection. Nous tenons indubitablement
en cette artiste une debussyste de premier plan.
La seconde partie du récital était consacrée
à trois compositeurs plus proches de notre temps. Du premier d’entre eux,
Karlheinz Stockhausen, qui fut un proche de Helffer, Maria-Paz Santibañez a
porté son dévolu sur la Klavierstück IX
qu’Aloïs Kontarsky créa à Cologne en 1962. Si la Klavierstück XI est la page
pour piano de Stockhausen que Helffer a le plus jouée et analysée, lui
consacrant même une émission de télévision tournée dans le métro parisien, il n’en
appréciait pas moins la neuvième : « La IX passe toute seule, disait-il,
avec ses accords repris cent quarante deux fois et cette opposition entre
rythmes pulsés et très lents, qui sont très contemplatifs, avant une cadence finale
qui s’achève dans l’extrémité du piano. » Maria-Paz Santibañez en a donné
une interprétation solide et concentrée, mais n’a pu transcender les résonances
resserrées de son piano au coffre trop petit quoique aux mesures de son
salon-salle de concert.
Les trois dernières pièces du programme
appartiennent davantage à l’univers de la pianiste qu’à celui à qui elle
rendait hommage. En effet, après la Klavierstück
de Stockhausen, Maria-Paz Santibañez a
joué Sonomorphie I que le Japonais de
Paris Yoshihisa Taïra (1937-2005) composa en 1970. « Ce qu’est la musique
pour moi, je me le demande souvent. Peut-être le chant instinctif, intérieur d’une
prière qui me fait être. » C’est précisément ce que la pianiste, qui
possède parfaitement ces pages qu’elle fréquente depuis longtemps (3), a restitué
dans son approche de ces pages d’une dizaine de minutes, unique partition pour
piano seul de Taïra.
L’on sait depuis la parution de son enregistrement
fin 2010 (4), combien les Etudes d’interprétation
(1982-1985) de Maurice Ohana (1913-1992) sont de l’intimité musicale de
Maria-Paz Santibañez. Dans la perspective du centenaire du compositeur
franco-espagnol en 2013, il s’avère que la pianiste italo-chilienne possède
toujours davantage cette musique, qui se situe dans l’héritage direct de
Debussy, une musique qui lui va comme un gant. C’est avec audace qu’elle a
choisi l’Etude « Troisième Pédale » qui, contrairement à ce que l’on
pouvait craindre compte tenu de la taille du piano, a pu sonner sous ses doigts
d’une vigueur singulière avec ampleur et clarté. En conclusion de programme,
une pièce sud-américaine, Preludio y toccata
(1986) du Péruvien Celso Garrido-Lecca (né en 1926), qui fit une partie de ses
études musicale à Santiago où il a enseigné par la suite à l’Institut du
théâtre à l’université du Chili. C’est dire combien Maria-Paz Santibañez
chantait dans son jardin, tout comme elle l’a fait dans ses bis avec deux
compositeurs chiliens, le très bref et paisible Silencio d’Andrés Alcalde (né en 1952) et la cinquième des douze Tonada (1918-1922) de Pedro Humberto
Allende (1885-1959), auxquels elle a en toute logique associé la Terrasse des audiences au clair de lune extraite du Livre II des Préludes de
Debussy, Maria-Paz Santibañez parachevant ainsi ce récital avec une sensibilité
qui laisse espérer quelque intégrale debussyste de la part de cette belle
artiste.
Bruno Serrou
1) Claude Helffer, La musique sur le bout des doigts. Entretien avec Bruno Serrou.
Editions INA/Michel de Maule, 2005
2) 1 CD Harmonia Mundi (1982)
3) Maria-Paz Santibañez a enregistré Sonomorphie I (1CD Piano-Piano, 2010)
Maria-Paz Santibañez est de ces élèves que
Claude Helffer aimait à inviter à ses Mardi. Aujourd’hui, elle travaille sur l’édition
critique de la correspondance et des analyses de son maître. C’est en présence
de l’épouse de ce dernier, l’ethnomusicologue Mireille Helffer, que la pianiste
italo-chilienne a donné dimanche dernier un concert à la mémoire de celui qui s’engagea
sans compter pour la musique de son temps. Certes, dans sa sélection, il
manquait des proches de Helffer, particulièrement les jeunes compositeurs qu'il
soutint le plus, Philippe Manoury et Michael Jarrell, ceux de sa génération,
Pierre Boulez et Iannis Xenakis, ainsi que le bien-aimé Beethoven, mais le programme
s’est avéré représentatif du répertoire du grand pianiste et de sa curiosité
naturelle, avec des pages de ses aînés et de ses contemporains qu’il aimait à programmer
et dont il faisait volontiers travailler la musique par ses étudiants. La
pianiste a ouvert son récital sur les Variations
op. 27 (1936) d’Anton Webern (1883-1945). « Il est intéressant de
constater, me disait Claude Helffer dans un long entretien publié peu après sa
mort, qu’à l’époque des Variations, Webern tel qu’il était compris
après-guerre, qui le jugeait très proche de Stravinsky en raison de sa
sécheresse, était en fait expressionniste. Du moins si l’on en croit les
indications extatiques portées sur la partition, “ avec
enthousiasme ”, “ tristement ”, à connotation romantique. Cette
édition est assez curieuse parce qu’elle montre d’un côté le fac-similé des
épreuves, avec les corrections ou les indications de Webern au crayon, qui
passent à l’encre noire, et de l’autre la transcription par le pianiste des
indications que Webern lui a données, les “ officielles ” étant
notées en rouge et les “ suggérées ” en vert. On s’aperçoit ainsi que
le style est très différent et que par exemple les indications métronomiques
données par Webern à son éditeur étaient beaucoup trop rapides. Depuis cette
découverte, j’ai bouleversé mon interprétation des Variations de Webern
en les repensant comme une œuvre qui aurait été écrite par Mahler, mais avec un
langage excessivement concis. » (1) Et c’est précisément vers l’expressionnisme
inhérent à l’atonalité que Maria-Paz Santibañez a tiré les deux mouvements de
cette partition dodécaphonique, en lui donnant une intensité expressive impressionnante.
Béla Bartók est l’un des compositeurs que
Helffer a le plus joués. « Le piano du Bartók que j’affectionne, me confiait
Helffer, non pas pour son côté percutant, mais à cause de la solidité de sa
construction et sa concentration, ce sont les œuvres resserrées qui ne se
diluent pas à l’infini. » (1) Parmi ses pages favorites, la suite En plein air Sz. 81 composée la même
année que la Sonate pour piano avec
laquelle le compositeur l’a créée le 8 décembre 1926. Helffer a d’ailleurs laissé
le témoignage de sa propre conception de l’œuvre dans un enregistrement paru en
1982 (2). Maria-Paz Santibañez, qui n'a proposé que le second cahier, a bien rendu le naturalisme impressionniste des « Musiques
nocturnes », avec cris d’oiseaux, froissements d’ailes et de feuilles
mortes, pour surmonter avec une étonnante
facilité considérant l’envergure de ses mains les chromatismes et le tour
haletant de la « Poursuite » qui conclut le cycle.
Maria Paz Santibañez s’est ensuite tournée
vers Claude Debussy, dont elle a proposé le Livre II des Images, Reflets dans l’eau, Hommage à Rameau et Mouvement. Plus encore
que celui de Bartók, l’univers de Debussy était consubstantiel de Helffer. Il
lui était si proche que, comme je le rappelais en liminaire, il a été du comité
éditorial de l’édition critique élaborée et publiée par les Editions
Durand-Costellat, participant à l’élaboration et à l’analyse des volumes. Comparant
Debussy et Ravel, Helffer me déclarait : « Chez Ravel, toutes les
notes s’entendent, tandis que chez Debussy les harmoniques s’ajoutent les unes
aux autres. Le compositeur Georges Migot, m’avait expliqué que le piano de
Debussy vient du luth, et, avec toutes ses harmoniques, c’est le piano de
Chopin. Ravel est plutôt le clavecin qui oblige à tout jouer, et il faisait la
filiation clavecin, Liszt, Ravel. Cette idée m’est restée. Autre point de
comparaison possible : tout s’entend chez Ravel, on joue tout. A la fin de
la Vallée des cloches, on entend même le grand bourdon de Notre-Dame.
Chez Debussy, les cloches, comme le reste, sont suggérées. Au fond, Debussy écrit
des images ; or, les images, c’est virtuel – c’est le physicien qui parle
–, impossible de les toucher ; Ravel écrit des miroirs, le miroir est un
objet concret que l’on peut toucher. » (1) Malgré les restrictions sonores
de son Kawaï quart de queue, Maria-Paz Santibañez a réussi la gageure de donner
chair à la pensée de son maître, confirmant ainsi combien elle excelle dans la
création debussyste, qu’elle comprend et restitue à la perfection. Nous tenons indubitablement
en cette artiste une debussyste de premier plan.
La seconde partie du récital était consacrée
à trois compositeurs plus proches de notre temps. Du premier d’entre eux,
Karlheinz Stockhausen, qui fut un proche de Helffer, Maria-Paz Santibañez a
porté son dévolu sur la Klavierstück IX
qu’Aloïs Kontarsky créa à Cologne en 1962. Si la Klavierstück XI est la page
pour piano de Stockhausen que Helffer a le plus jouée et analysée, lui
consacrant même une émission de télévision tournée dans le métro parisien, il n’en
appréciait pas moins la neuvième : « La IX passe toute seule, disait-il,
avec ses accords repris cent quarante deux fois et cette opposition entre
rythmes pulsés et très lents, qui sont très contemplatifs, avant une cadence finale
qui s’achève dans l’extrémité du piano. » Maria-Paz Santibañez en a donné
une interprétation solide et concentrée, mais n’a pu transcender les résonances
resserrées de son piano au coffre trop petit quoique aux mesures de son
salon-salle de concert.
Les trois dernières pièces du programme
appartiennent davantage à l’univers de la pianiste qu’à celui à qui elle
rendait hommage. En effet, après la Klavierstück
de Stockhausen, Maria-Paz Santibañez a
joué Sonomorphie I que le Japonais de
Paris Yoshihisa Taïra (1937-2005) composa en 1970. « Ce qu’est la musique
pour moi, je me le demande souvent. Peut-être le chant instinctif, intérieur d’une
prière qui me fait être. » C’est précisément ce que la pianiste, qui
possède parfaitement ces pages qu’elle fréquente depuis longtemps (3), a restitué
dans son approche de ces pages d’une dizaine de minutes, unique partition pour
piano seul de Taïra.
L’on sait depuis la parution de son enregistrement
fin 2010 (4), combien les Etudes d’interprétation
(1982-1985) de Maurice Ohana (1913-1992) sont de l’intimité musicale de
Maria-Paz Santibañez. Dans la perspective du centenaire du compositeur
franco-espagnol en 2013, il s’avère que la pianiste italo-chilienne possède
toujours davantage cette musique, qui se situe dans l’héritage direct de
Debussy, une musique qui lui va comme un gant. C’est avec audace qu’elle a
choisi l’Etude « Troisième Pédale » qui, contrairement à ce que l’on
pouvait craindre compte tenu de la taille du piano, a pu sonner sous ses doigts
d’une vigueur singulière avec ampleur et clarté. En conclusion de programme,
une pièce sud-américaine, Preludio y toccata
(1986) du Péruvien Celso Garrido-Lecca (né en 1926), qui fit une partie de ses
études musicale à Santiago où il a enseigné par la suite à l’Institut du
théâtre à l’université du Chili. C’est dire combien Maria-Paz Santibañez
chantait dans son jardin, tout comme elle l’a fait dans ses bis avec deux
compositeurs chiliens, le très bref et paisible Silencio d’Andrés Alcalde (né en 1952) et la cinquième des douze Tonada (1918-1922) de Pedro Humberto
Allende (1885-1959), auxquels elle a en toute logique associé la Terrasse des audiences au clair de lune extraite du Livre II des Préludes de
Debussy, Maria-Paz Santibañez parachevant ainsi ce récital avec une sensibilité
qui laisse espérer quelque intégrale debussyste de la part de cette belle
artiste.
Bruno Serrou
1) Claude Helffer, La musique sur le bout des doigts. Entretien avec Bruno Serrou.
Editions INA/Michel de Maule, 2005
2) 1 CD Harmonia Mundi (1982)
3) Maria-Paz Santibañez a enregistré Sonomorphie I (1CD Piano-Piano, 2010)
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