lundi 22 février 2016

Genève : Alcina de Haendel tonifiée par Leonardo Garcia Alarcón et Nicole Cabell

Genève. Opéra des Nations. Vendredi 19 février 2016.

Georg Friedrich Haendel (1685-1750), Alcina. Nicole Cabell (Alcina), Monica Bacelli (Ruggiero). Photo : Magali Dougados / Grand Théâtre de Genève

C’est le chemin inverse à celui qui mène au Grand-Théâtre qu’il convient désormais d’emprunter pour qui entend assister à une production lyrique à Genève. En effet, deux saisons durant, jusqu’en juillet 2018, en raison des travaux de rénovation du Grand-Théâtre, implanté sur la rive gauche du Léman, c’est sur la rive droite, du côté de l’ONU qu’il convient de se rendre, dans un théâtre provisoire nommé Opéra des Nations en raison de sa proximité avec le Palais des Nations. La grande structure de bois, installée au terminus de la ligne 15 du tram genevois, Nations, a abrité en 2012 la Comédie-Française le temps des travaux de rénovation du théâtre de la place du Palais-Royal. Il a fallu néanmoins adapter à l’opéra cet édifice originellement conçu pour le théâtre en lui ajoutant une fosse d’orchestre d’une capacité maximale de 71 musiciens. La jauge, côté public, est de 1118 places, toutes frontales, et le plateau occupe une surface au sol de 475m2. Coût total de l’opération, depuis son transfert de Paris à Genève jusqu’au dernier verrou, 11,25 millions de francs suisses.

Georg Friedrich Haendel (1685-1750), Alcina. Nicole Cabell (Alcina), Kristina Hammarström (Bradamante). Photo : Magali Dougados / Grand Théâtre de Genève

Pour premier spectacle, l’Opéra de Genève a retenu l’un des opéras les plus significatifs de Georg Friedrich Haendel, Alcina, composé en 1735 pour le Covent Garden de Londres d’après l’Orlando furioso de l’Arioste. La nouvelle production présentée réunit un splendide quatuor vocal féminin. Elle aura permis de goûter sans attendre les qualités acoustiques de cet édifice qui conforte la totale péréquation son-bois, le rendu sonore apparaissant d’emblée analytique et chaud. Cette structure de bois clair facile d’accès et à l’ergonomie confortable est le cadre approprié pour un ouvrage de la dimension d’Alcina. La quarantaine de musiciens requis par la partition, tous visibles depuis la salle comme du plateau, s’y expriment aisément, à l’instar des voix, qui passent facilement la rampe, tandis que le spectateur bénéficie de la proximité des artistes. Autre gageure de cette production, faire coexister instruments anciens, le continuo étant assuré par cinq musiciens de la Cappella Mediterranea de Genève, et modernes, ceux de l’Orchestre de la Suisse Romande que le chef argentin Leonardo Garcia Alarcón réussit non seulement à faire cohabiter mais aussi à fusionner dans un même flux sonore sublimé par l’acoustique. Ainsi peut-on féliciter le jeu et le moelleux des flûtes à bec et des cors naturels de l’un comme l’onctuosité du violon et du violoncelle solos de l’autre. Ce qui fait d’autant plus regretter que la partition a subi coupures et modifications de structure, avec reprises amputées, airs intervertis, personnage supprimé, chœur manquant et remplacé dans le finale par la seconde déploration d’Alcina.

Georg Friedrich Haendel (1685-1750), Alcina. Nicole Cabell (Alcina). Photo : Magali Dougados / Grand Théâtre de Genève

La mise en scène de David Bösch est animée par une direction d’acteur qui donne consistance aux personnages, malgré des gestes inutilement scabreux. Le décor, sombre et monumental de Falko Herold, traduit l’enserrement d’un huis clos jonché d’objets divers, tables saturée de victuailles, chariot surchargé de valises, landau en bataille, faune empaillée, flore artificielle, tandis que l’héroïne est davantage femme aimante et possessive que la solitude épouvante plutôt que thaumaturge. Passant avec un naturel saisissant d’une stature hautaine et hardie à la vulnérabilité de la femme abandonnée puis traquée, Nicole Cabell est une éclatante Alcina. La voix de cette authentique tragédienne est opulente et onctueuse, la pâte somptueuse trouvant à s’épanouir pleinement dans la sublime aria « Ah ! Moi cor, schernito sei » dans laquelle elle passe par toutes les émotions humaines. Monica Bacelli est un Ruggiero énergique, Siobhan Stagg une Morgane espiègle et versatile, Kristina Hammarström un Bradamante généreux. Côté masculin, Anicio Zorzi Giustiniani est un Oronte de belle facture et Michael Adams un Melisso convainquant.


Bruno Serrou

1 commentaire:

  1. WHO HAS THE POWER TO FORGIVE SINS? BY STEVE FINNELL

    ONLY GOD CAN FORGIVE SINS

    Luke 5:20-24 Seeing their faith, He said. "Friend, your sins are forgiven you." 21 The scribes and the Pharisees began to reason, saying, "Who is this man who speaks blasphemies? Who can forgive sins, but God alone?" 22 But Jesus, aware of their reasoning, answered and said to them, "Why are you reasoning in your hearts? 23 Which is easier, to say, 'Your sins have been forgiven you,' or to say, 'Get up and walk'? 24 But, so that you may know that the Son of Man has authority on earth to forgive sins,"---He said to the paralytic---"I say to you get up, and pick up your stretcher and go home."

    Jesus did not disagree with the Pharisees when they said, "only God can forgive sins." The problem was the scribes and Pharisees did not realized that Jesus was God in the flesh.

    The scribes and Pharisees were correct in saying that anyone, but God, who claims the authority to forgive sins is committing blasphemies. What about the men today who claim that they have the authority to grant absolution? Would that not be included the blasphemies category?

    No preacher, priest, evangelist, pastor nor any other man can forgive sinners nor saints for the sins they commit against God.

    NOTE: There is no mention of the office of Christian priest under the New Covenant. That is man-made position.

    JESUS IS THE ONLY PRIEST MEN NEED!

    Hebrews 7:23-25 The former priests, on the one hand, existed in greater number because the were prevented by death from continuing , 24 but Jesus, on the other hand, because He continues forever, holds His priesthood permanently. Therefore He is able also to save forever those who draw near to God through Him, since He always lives to make intercession for them.

    No man-made priest is able to save anyone. Jesus is THE PRIEST.

    Romans 8:34 who is the one who condemns" Christ Jesus is He who died, yes, rather who was raised, who is at the right hand of God, who also intercede for us.

    Jesus is the priest who is at the right hand of God.

    1 Timothy 2:5 For there is one God, and one mediator also between God and men, the man Christ Jesus,

    There is one mediator between man and God. No preacher, priest, not the Virgin Mary, no apostle, no pastor, nor any saint dead or alive is standing between man and God. Only God forgives sin and Jesus Christ is the only mediator between men and God.

    1 John 1:5-9 ....God is light.....9 If we confess our sins, He is faithful and righteous to forgive us our sins and to cleanse us from all unrighteousness.

    There is nothing in these verses that indicates we are to confess are sins to anyone other than God.

    It says, He (GOD), will forgive our sins. There is nothing about absolution from a priest, preacher, pastor etc.

    Those who are already Christians can confess to God and have their sins forgiven.

    JESUS IS THE PRIEST FOR ALL CHRISTIANS---THE ONLY PRIEST MEN NEED!



    ONLY GOD CAN FORGIVE SINS!

    you are invited to follow my blog. http://steve-finnell.blogspot.com

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