Genève (Suisse). Grand
Théâtre. Jeudi 11 avril 2024
Olivier Messiaen (1908-1992), Saint François d'Assise. Photo : (c) Carole Parodi
Première en Suisse romande jeudi dernier de Saint François d’Assise, grand œuvre d’Olivier Messiaen (1908-1992), avec une distribution
très homogène, dont Robin Adams dans le rôle-titre, et l’Ange magnétique de
Claire de Sévigné dans une mise en scène plus ou moins convaincante d’Abel
Abdessemed, obligé il est vrai de placer l’énorme orchestre de cent vingt
musiciens au fond du plateau et le chœur derrière, la fosse du Grand Théâtre de
Genève, plus encore que celle de Garnier, étant trop étriquée, dispositif qui
engendre une impression de lointain assez prononcée, malgré une légère
amplification. Pourtant, la direction au cordeau de Jonathan Nott sollicite toutes
les capacités d’un Orchestre de la Suisse Romande d’une impressionnante unité
Olivier Messiaen (1908-1992), Saint François d'Assise. Photo : (c) Carole Parodi
Quarante et un ans après sa création à l’Opéra de Paris Garnier, Saint
François d’Assise d’Olivier Messiaen entre au Grand Théâtre de Genève,
faisant ainsi sa première apparition en Suisse romande. L’Opus Magnum du compositeur dauphinois apparaît toujours tel un
colosse du répertoire lyrique, avec ses quatre heures trente de développement,
soit davantage que Les Troyens d’Hector Berlioz, Les Maîtres
Chanteurs de Nuremberg et Parsifal de
Richard Wagner… Le tout réparti en huit tableaux distribués en trois actes sans
véritable action quoiqu’entendant illustrer les principales étapes de la vie du
saint ombrien. En 1983, pour la première production et sous l’influence étroite
du compositeur, le metteur en scène italien Sandro Sequi (1933-1998) avait
souligné dans sa production fondatrice l’aspect statique du chef d’œuvre de
Messiaen, au caractère plus métaphysique que dramatique. Neuf ans plus tard, à
Salzbourg, Peter Sellars avait pour Gérard Mortier eu recours à l’audiovisuel.
La production vint à l’Opéra Bastille, où l’on n’a pas oublié la volière
multicolore jaillissant d’une batterie d’écrans de télévision durant le prêche
aux oiseaux, l’une des pages les plus flamboyantes de la partition et la plus
longue avec ses trois-quarts d’heure de développement, et le sang jaillissant
dans le tableau des Stigmates au troisième acte. Moins convaincante fut la
production avec laquelle le même Gérard Mortier inaugura en octobre 2004 sa
direction de l’Opéra de Paris qu’il avait confiée à son ami chef d’orchestre
Sylvain Cambreling et au metteur en scène Stanislas Nordey, toutes productions
ayant José van Dam pour protagoniste principal.
Olivier Messiaen (1908-1992), Saint François d'Assise. Photo : (c) Carole Parodi
« La seule réalité se situe dans le domaine de la foi, assurait
Olivier Messiaen. C’est par la rencontre avec un Autre que nous pouvons le
comprendre. Mais il faut passer par la mort et par la Résurrection, ce qui
suppose le saut hors du temps. Assez étrangement, la musique peut nous y
préparer, comme image, comme reflet, comme symbole. En effet, la musique est un
perpétuel dialogue entre l’espace et le temps, entre le son et la couleur,
dialogue qui aboutit à une unification. Le musicien qui pense, voit, entend,
parle au moyen de ces notions fondamentales, peut, dans une certaine mesure, s’approcher
de l’Au-delà. » « Né croyant », Olivier Messiaen se
reconnaissait trois grands thèmes d’inspiration, sa foi catholique, l’amour
humain, la nature. A deux siècles de distance, la musique de
Messiaen-le-Catholique partage avec celle de Bach-le-Protestant luthérien une
irrépressible spiritualité, une même capacité au réconfort, un même pouvoir d’illuminer
ceux qui l’écoutent. Si la Bible, plus particulièrement le Nouveau Testament,
les Epîtres de saint Paul, les Psaumes, les Prophètes, la Genèse, l’Exode, le
Missel, la Somme théologique des
saints Thomas d’Aquin, Jan van Ruusbroec, Jean de la Croix, Thérèse de Lisieux,
François d’Assise et ses Fioretti,
Ernst Hello, Romano Guarduini, Dom Columbia Marmion, Thomas Merton ou Hans Urs
von Balthasar animent l’essentiel de sa création, Messiaen ne jugeait pas nécessaire
de composer une musique pour le culte, estimant ne pas être un compositeur
liturgique, ne reconnaissant que le plain-chant comme digne de servir la
liturgie. Pourtant, s’il confia l’expression de sa foi autant au piano qu’à l’orchestre,
c’est aux soixante-et-un jeux du Cavaillé-Coll
de l’église de La Trinité qu’il se donna tout entier, leur apportant un
sang nouveau, des couleurs, des registrations, des harmonies inédites. Saint François d’Assise est son grand œuvre
de foi, si bien qu’il a eu plus de mal à écrire la scène des stigmates que
celle de la mort et la nouvelle vie que François découvre tandis qu’il est
accueilli au ciel à la fin de l’opéra.
Olivier Messiaen (1908-1992), Saint François d'Assise. Photo : (c) Carole Parodi
C’est sur l’insistance du compositeur suisse
Rolf Liebermann (1910-1999) qu’Olivier Messiaen finit par se décider à écrire
un opéra. Mais tandis que son commanditaire espérait de lui un opéra consacré à
la figure du Christ, à l’instar d’un Wagner qui finit par y renoncer pour se
tourner vers Perceval-le-Gallois, Messiaen s’attacha à la figure historique de
François d’Assise. Encore s’agit-il davantage d’un oratorio scénique que d’un
véritable opéra. Huit années auront été
nécessaires à la genèse de cet unique opus théâtral (1975-1983), qui finira par
contenir tout Messiaen. La voix humaine, qu’elle soit soliste ou chorale, a
suscité de prégnants chefs-d’œuvre de la part du chantre des oiseaux et de la
nature qu’il aimait à fréquenter dans les hauts alpages de son Dauphiné natal.
La poésie a toujours fait partie de l’univers de ce fils de la poétesse Cécile
Sauvage (1883-1927). Si bien qu’il a choisi d’écrire lui-même la plupart des
textes qui ont inspiré sa musique. Ce qui est bien évidemment le cas de
son opéra. Saint François, fondateur de l’ordre mendiant des
franciscains, est l’humilité incarnée. Comme à l’instar de Messiaen, quoi que
l’on puisse en penser. Le musicien s’effaçait toujours derrière l’œuvre et
l’interprète qu’il défendait. François représente aussi la pensée théologique,
la mystique de Messiaen, qui disait : « J’ai choisi saint
François, car il est difficile de représenter le Christ sur scène. François est
plus proche de nous, parce qu’il était humble. Il est riche de toutes les
richesses de la terre. Il a eu les stigmates, il était une sorte de chef de
bande, et il a fondé l’ordre des franciscains. Il réunissait tout ce qui était
beau. » Comme Messiaen, François aimait la nature, vivant au milieu d’elle,
la montagne, les oiseaux, auxquels il
prêchait… Le compositeur fit plus d’une dizaine de séjours à Assise pour noter
les chants d’oiseaux qu’entendait François, notamment la fauvette à tête noire
caractéristique de la région ombrienne, et y retrouva le fameux arbre où le
saint prêchait aux oiseaux, que les témoins de la scène ont vu partir dans
toutes les directions en forme de croix, ce que Messiaen n’a pas manqué de
noter sur sa partition : « les oiseaux partent en forme de croix,
pour rendre hommage au Christ. »
Olivier Messiaen (1908-1992), Saint François d'Assise. Photo : (c) Carole Parodi
Dans la longue et riche interview qu’Yvonne Loriod m’accorda en
septembre 2002 pour les archives de l’INA dans le cadre des Grands entretiens de la collection Musique Mémoires (voir https://entretiens.ina.fr/musiques-memoires/Loriod/yvonne-loriod-messiaen/video),
la seconde épouse d’Olivier Messiaen fait le résumé de l’action de Saint François d’Assise : « Comment
écrire la vie de saint François ? Le mieux était par les témoignages de ceux
qui étaient des premiers Franciscains. Alors l’ange, saint François, le lépreux
qu’il guérit, frère Élie, frère Léon., frère Massée, frère Bernard... Tout au
long de la pièce, on voit progresser la grâce dans l’âme de saint François.
Dans le premier tableau, « La Croix », saint François explique à
frère Léon ce qu’il doit supporter pour comprendre où est la joie parfaite, ce
qui est typique d’un frère franciscain. La joie parfaite, existe-t-elle sur
terre ? Non ! Elle existe, dit pourtant saint François, elle existe
uniquement quand vous êtes accablé et que vous le supportez bien. Dans
« Les laudes », ils chantent. Dans « Le baiser au
lépreux », saint François, dégoûté par l’horreur du lépreux, décide de se
rendre dans une léproserie. Et pour se vaincre lui-même, il embrasse le lépreux
afin de se prouver qu’il peut être charmant. Si bien que le lépreux guéri,
après avoir commencé par râler, se met à danser de joie. Il y en a soixante-dix
pages, papa-pa-papa, sur un thème unique. Plus importante que la guérison du
lépreux, a écrit Messiaen, est la croissance de la grâce en saint François. Le
quatrième tableau, « L’ange voyageur » est très avenant. Un type qui
s’appelait frère Élie était toujours de mauvais poil, et il disait : ’’On
me dérange toujours. Je suis vicaire de l’Ordre. Il faut que je fasse les lois,
etc. Comment peut-on se permettre de me déranger…” Ce moment est amusant, parce
que ce frère, Élie, rouspète tout le temps. L’Ange vient le voir en lui
disant : “Pourquoi es-tu fâché ?” Et frère Élie lui dit : “Mais
tu me déranges tout le temps.” Une phrase de Messiaen a fait rire tout le monde
en France. Frère Élie dit : “Mais comment travailler dans des conditions
pareilles ?” Alors, évidemment tout le public s’est mis à rire, parce que
tous les Français pensent qu’ils sont tout le temps dérangés, si bien qu’ils ne
peuvent pas travailler, et ils râlent. Ensuite, “L’ange musicien” forme
contraste avec la scène précédente. L’ange apparaît à saint François, qui veut
savoir où est le bonheur. Il dit à l’ange : “Je voudrais entendre… une note
du Ciel pour pouvoir en rêver.” Alors l’ange, qui a une voix de femme, lui
dit : “Je vais te jouer quelque chose.” Et elle commence à jouer de la
viole. Evidemment, c’est tellement céleste, comme si Dieu était présent, que saint
François en tombe dans les pommes. Si bien qu’on le croit mort. Les frères
viennent. “Qu’est-ce qui t’arrive, François ? - C’était tellement
beau que je me suis évanoui.” Ensuite, il y a “Le prêche aux oiseaux”. Pour
cette scène, Messiaen a réuni une énorme quantité d’oiseaux. C’est le tableau
le plus long, qui dure quarante-cinq minutes. Tous les oiseaux sont convoqués.
Saint François leur dit : “Vous en avez de la chance, le bon Dieu vous
donne de l’eau, le ciel des plumages extraordinaires, les fruits de la
terre ”, etc. Il prêche aux oiseaux, et c’est très long. Suit la scène
“Les stigmates ”, saint François a eu les mêmes stigmates que le Christ sur
la croix. A l’Alverna, il a soudain senti - des tableaux Giotto les évoquent -
des douleurs dans les mains, sur le flanc et aux pieds, comme le Christ, les stigmates
de la Passion. Et c’est en cela que Messiaen disait qu’il a pu évoquer le
Christ dans son opéra à travers la figure de saint François. Puis vient la scène
finale, “La mort et la nouvelle vie”. Saint François est mourant, il dit au
revoir à tout le monde. Sa petite église, tous ses frères réunis le
supplient : “Ne meurs pas, nous t’aimons tellement”. Les cloches sonnent,
et saint François meurt. A ce moment-là, on pense que l’opéra est terminé. Mais
non, car Messiaen a bel et bien écrit : “La mort ET la nouvelle vie”.
François mort, surgit un chœur de joie éclatante, chantant le bonheur de saint
François entré au Paradis... »
Olivier Messiaen (1908-1992), Saint François d'Assise. Photo : (c) Carole Parodi
Pour cette nouvelle production
dont la création a été reportée de trois ans en raison de la pandémie de
Covid-19, le Grand Théâtre de Genève a fait appel pour la mise en scène qui
signe également la scénographie (décors, costumes, vidéo) à un plasticien en
vogue pour ses œuvres connues pour « choquer le bourgeois »,
notamment pour leur violence, le franco-algérien d’origine berbère Adel
Abdessemed, membre du Conseil d’administration du Centre Georges Pompidou
depuis 2019. Auteur notamment de la sculpture controversée représentant le
« Coup de boule » du footballeur français Zinedine Zidane contre son congénère
italien Marco Materazzi durant la finale de le Coupe du monde 2006, il est
aussi connu pour ses œuvres animalières soumis à maltraitance qui suscitent la
polémique, et pour ses « pigeons voyageurs » géants qui ont été
exposés dans le quartier du Marais à Paris en octobre 2021. Au sein de décors
associant les sociétés historiques et contemporaines, ce sont ces volatiles communs,
le pigeon biset invasif des métropoles, qui symbolise quasi à lui seul la
passion ornithologique de Messiaen et la totalité de la faune ailée qu’il a
convoquée dans sa partition, qu’il soit statufié, photographié ou filmé, n’insérant
à la volée qu’un unique oiseau bariolé, ainsi qu’un immense colombe blanche sanguinolente
à l’acte II et, curieusement, un imposant dromadaire en peluche qui, posé sur
le sol, ne fait qu’une courte apparition avant de monter dans les cintres
accroché à un filin. Ce qui ne suscite guère de couleurs, heureusement très
présentes dans l’orchestration enluminée de Messiaen, ainsi que dans les
costumes faits de pièces de tissus façon puzzle et d’objets recyclés de toutes
sortes (oreillers, édredons, sacs poubelles et de supermarchés, ballons
gonflables, composants électroniques) et quelques diapositives d’icônes
franciscaines façon Cimabue (1240-1302) ou Giotto (1266-1337). Dans le fond,
comme dans un brouillard incolore ne laissant percer que des silhouettes, le
chef, l’orchestre et le chœur qui, placés ainsi, demeurent assez ternes,
affectant ainsi le scintillement raffiné des timbres, leurs coloris sensuels, les
sonorités vivement contrastées de l’écriture instrumentale de Messiaen, dont
les reliefs et les chamarrures sont amoindries, malgré la bonne volonté
évidente du chef britannique Jonathan Nott, qui connaît pourtant la création de
Messiaen dans sa globalité, même s’il dirige Saint François d’Assise pour la première fois. Malgré l’extrême
vigilance du chef, l’on peine à identifier la musique opulente, colorée par les
piaillements de piccolos et de marimbas, les gazouillis l’oisellerie mystique de
l’harmonie et la rythmique inflexible. En outre, l’acoustique de la salle joue
quelques tours à la spatialisation d’instruments comme les ondes Martenot, de
nature peu contrôlable. Il est cependant clair que le chef britannique assure
l’unité entre la prosodie debussyste des chanteurs solistes, la masse
berliozienne du chœur et les bigarrures de l’orchestre. Sous sa conduite, l’Orchestre
de la Suisse Romande réalise en sans faute, et si les contrastes sont plus ou
moins écrasés, les textures restent fluides, le jeu précis, et l’on parvient peu
ou prou à se délecter de la variété de la palette sonore de la percussion (peaux,
métaux, claviers), ainsi que celles des bois et des cuivres, un peu moins des cordes,
qui restent embrumés. Renforcé par le Chœur Le Motet de Genève, le Chœur du
Grand Théâtre de Genève sert magistralement l’imposante partie chorale, et
tient de façon saisissante l’immense accord qui conclut l’œuvre entière au
terme de deux cent soixante dix minutes de spectacle. Déjà naturellement long, le
Prêche aux oiseaux, comme dans l’ensemble du premier acte qui précède, l’orchestre
est enserré entre deux gigantesques boucliers circulaires qui estompent les
bariolages percussifs de l’écriture, tandis que la pénultième scène, les
Stigmates, a du mal à s’épanouir avec entre l’orchestre et les protagonistes,
une volumineuse carcasse d’église qui enferme les deux entités dans des modes
séparés qui empêche l’orchestre de s’épanouir tandis que le chœur, plus éloigné
encore, a du mal à se faire entendre. Il faut attendre la toute fin pour jouir
des qualités du chœur, lorsqu’ils se présentent sur le devant de la scène pour
exposer l’ultime et majestueux accord majeur longuement tenu s’éteignant
lentement.
Olivier Messiaen (1908-1992), Saint François d'Assise. Photo : (c) Carole Parodi
La distribution est particulièrement
homogène. Sans chercher à faire oublier tout à fait José van Dam, qui fit
le rôle sien de sa création en 1983 jusqu’au milieu de la première décennie des
années 2000, au point de la chanter dans le monde entier dans toutes les
productions nouvelles, le baryton britannique Robin Adams campe un François d’Assise
solide et fragile à la fois, profondément humain. Humble et énergique, d’une
sérénité terrienne et d’une clairvoyance cosmique, son incarnation est
stupéfiante de vérité, de grandeur d’âme, de profonde conviction. Sa voix est
ferme, robuste, la ligne de chant parfaitement conduite, fusionnant avec une constante
émotion certitudes et doutes, le timbre est lumineux, nuancé, les élans
naturels. Cette fresque géante qu’est la partition de Messiaen est dominée par
l’intériorité et la voix colorée intacte de Robin Adams. Ainsi que de l’Ange
sublime de la magnifique soprano québécoise Claire de Sévigné, fine silhouette
blanche à la voix d’une beauté irradiante, qui personnifie à la perfection cette
apparition divinement solaire, une véritable merveille qui illumine la
production entière. Dans le rôle du Lépreux, le ténor tchèque Aleš Briscein a les justes accents de détresse
et d’angoisse qui précède sa miraculeuse guérison qui suscite en lui une
franche et rayonnante exaltation. Autour d’eux, la présence des premiers frères
mineurs, compagnons de saint François, sont parfaitement tenus, par l’excellent
baryton turc Kartal Karagedik en frère Léon, le ténor états-unien Jason Bridges
en frère Massée, le ténor italien Omar Mancini inénarrable en frère Elie râleur
invétéré, la basse états-unienne William Meinert (frère Bernard), la basse guadeloupéenne
Joé Bertili (frère Sylvestre) et le baryton marocain Anas Séguin (frère Ruffin).
Bruno Serrou
L’orchestre
de Saint François d'Assise d’Olivier
Messiaen (119 musiciens) : 3 piccolos,
3 flûtes, flûte en sol, 3 hautbois, cor anglais, 2 petites clarinettes en mi
bémol, 3 clarinettes en si bémol, clarinette basse, clarinette contrebasse, 3
bassons, contrebasson - trompette piccolo en ré, 3 trompettes en ut, 6 cors en
fa, 3 trombones, 2 tubas, tuba contrebasse - claviers (xylophone, xylorimba,
marimba, glockenspiel, vibraphone) - 3 ondes Martenot - 5 percussionnistes (2
jeux de cloches tubes, 5 claves, héliophone, caisse claire, 3 triangles, 6
temple blocks, très petite cymbale, petite cymbale, 2 cymbales suspendues, grande
cymbale suspendue, woodblock, fouet, 1 paire de maracas, reco-reco, glass
chimes, shell chimes, wood chimes, tambour de basque, 3 gongs, crotales, tom
moyen, tom grave, 3 tams-tams, tôle, géophone, grosse caisse) - cordes (16, 16,
14, 12, 10)
Le chœur de Saint François d’Assise d’Olivier
Messiaen (150 chanteurs) : 15 premiers
sopranos, 15 seconds sopranos, 15 mezzo-sopranos, 15 premier contraltos, 15
seconds contraltos, 15 premiers ténors, 15 seconds ténors, 15 barytons, 15
premières basses, 15 secondes basses